Bien le bonjour, Gameuses et Gamers,
Tout d'abord, je vous souhaite la bienvenue dans mon blog, ceci est mon premier article en plus des traductions de Comics d'Hotline Miami 2 : Wrong Number.
Installez-vous confortablement, prenez un petit truc à grignoter, du thé et des gâteaux de préférence pour être dans l'ambiance ... :)
Sur-ce bonne lecture et ...
BEWARE : CET ARTICLE CONTIENT DES SPOILS MAJEURS SUR A.C SYNDICATE ET SON DLC JACK L'EVENTREUR !
Assassin's Creed Syndicate - Un opus hors du temps
Assassin's creed ou la licence qu'on ne présente plus depuis un bon bout de temps, licence qui naquit de la tête d'Ubisoft, développeur et éditeur du premier opus, licence à succès et figure de proue de la firme parmis tant d'autres.
Ne vous méprenez pas, je ne suis pas ici pour parler des défauts et qualités de tel ou tel opus comparé à un autre, non, non, trop classique voyons, si nous sommes ici c'est pour parler d'un changement scénaristique qui m'a fortement surpris dans Syndicate et qui tranche à vif avec l'ambiance à laquelle nous étions habitués dans les précédents opus.
Je m'explique ... Assassin's creed est réputé pour ces scénarios à double tranchant, ces héros qui passent d'une vie lambda pour se retrouver entraînés dans la spirale de la décadence, de la vengeance et de la libération au nom d'une idéologie qui les réunit presque tous, cette spirale appelle la trsitesse, les pertes et la remise en question des héros sur ces actions. Au final le joueur et le main character ne peuvent s'empêcher de regarder le chemin parcouru et de constater les dégats, même dans les moments les plus tranquille, la fatalité n'est jamais très loin.
Certains me diront que c'est l'une des forces principales de la licence, la tristesse et la compassion nouent un lien unique entre le joueur et le héros, la mort, la séparation, la vengeance, les relations tumultueuses, sont des thèmes récurrents dans la saga (pour ne citer que ceux-là), et pourtant, le dernier opus en date, j'ai nommé "Assassin's Creed : Syndicate" a osé, dans sa trame principale, se différencier de ses compères en proposant au joueur non pas un scénario empli de drames, de pleurs et d'injustices personnels, mais d'humour, de rires et de bonne humeur.
La libération de Londres avec le sourire s'il-vous-plaît !
Années 1870, Jacob et Evie Frye, deux jumeaux Assassins aux visions et à l'idéal différent se lancent dans la quête folle et suicidaire (au premier abord) de reprendre Londres aux Templiers déjà bien implanté et qui ont la main mise sur tout la surface industrielle de Londres. Les Templiers sont dirigés par cet homme au charisme débordant "Crawford Starrick".
Détruire la hiérarchie des Templiers à Londres, rétablir l'ordre et la paix tout en essayant d'en apprendre plus sur les fragments d'Eden, voilà vos principaux objectifs dans cet opus, assez commun n'est-ce pas ? Mais venons-en au point ... Nous sommes habitués à voir un héros fouiner du côté de la confrérie des Assassins pour assouvir un sentiment de vengeance ou une quête de vérité, dans Syndicate ce n'est pas vraiment le cas, nos deux protagonistes n'ont pas vraiment choisis d'être des Assassins, c'est de famille comme dirait l'autre, le Père de Jacob et Evie, Ethan, les a formés dès leur plus jeune âge en vue d'être des Assassins, Evie a en quelques sortes acceptée ce destin, tandis que Jacob n'écoutait que très rarement son Père, préférant l'action à l'apprentissage.
Personnalitée qui n'a pas changé avec le temps, bien au contraire ... Dans Assassin's Creed Syndicate Jacob s'occupe des affaires qui nécéssitent un entrain pour l'action et la bagarre à tout va, tandis qu'Evie au côté d'Henry Green son futur conjoint, vont plutôt chercher à s'intéresser aux fragments d'Eden et à la localisation de ceux-ci. Comme dit précédemment, la licence nous a plutôt habituée à nous fondre dans un univers habité par la vengeance, la tristesse et l'impunité des actes de certains avec bien sûr une pointe d'humour par-ci par là pour ne pas surcharger l'ambiance ... Sur ce point précis, Syndicate se présente comme l'opus au drapeau blanc, la violence y est certes présente, mais elle est temporisée par une ambiance beaucoup moins triste, la libération de Londres se fait avec le sourire, Jacob ne se retrouve que très rarement en difficulté, de même pour Evie qui, malgré quelques gaffes vis à vis de l'obtention des fragments d'Eden notamment avec une certaine Lucy Thorne qui lui a donné du fil à retordre (c'est le moins qu'on puissent dire), garde son joli sourire en coin toujours appréciée.
Là où dans les précédents opus l'humour donnait un relief à l'ambiance primaire du scénario, Syndicate renverse ce code et prends des moments clefs tels que les missions où Evie témoigne des dégats que Jacob a créé en assassinant tel ou tel Templier. Lorsque Jacob vient à assassiner le chirurgien John Elliotson, l'un des responsables de l'élixir miracle de Starrick qui était en vogue et permettait aux personnes de se soigner de diverses maladies, tout en les droguant, un mal pour un bien ... Evie revient quelques temps après sur les lieux du drame et témoigne des dégats que les actions de son frère ont engendrés, la maladie s'est propagé et une certaine Clara O' Dea' se retrouve clouée au lit avec à ses côtés Florence Nightingale, une nurse. Evie se retrouve donc à jouer les docteurs à domicile en allant chercher les soins dont Clara O' Dea' a besoin, Clara, qui, rappelons-le n'était pas sous l'emprise d'une maladie bénigne, non, elle était bel et bien entre la vie et la mort, elle et ses compagnons d'ailleurs.
Voici donc l'un des multiples exemples de soi-disant moment de réflexion et de (tristesse, un grand mot pour cet opus) présent dans Syndicate et qui viennent contrer cet ambiance parfaitement joyeuse et bon enfant dont font preuve Evie & Jacob.
Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ...
Après les multiples péripéties auquel Jacob et Evie font (face) sans grandes difficultés, nous voici arriver au dénouement, lorsque ce moment arriva j'ai bien cru avoir à faire au twist narratif de l'année, après tant de sourires et de bonne humeur serait peut-être temps de faire tourner la roue pour acceuillir le grand final non ? Eh bien non ... Loin de là, la peinture des Fryes qui se promenent à Londres, lame secrète au poing et sourire jusqu'aux oreilles continuent (j'caricature un peu oui ...), nous sommes donc témoin au final de l'anéantissement total des Templiers à Londres par un trio de choc (Jacob / Evie / Henry). Mais ça ne s'arrête pas là voyons, un petit plus de rose sur cette peinture est nécessaire, pour couronner le tout, les Fryes et Henry Green sont sacrés Chevalier par la reine Vitcoria d'Angleterre ... Rien que ça. C'est donc sur cette note finale que les Fryes partent pour de nouvelles aventures sur un ton joyeux, et vous savez quoi ? J'ai personnellement adoré cette prise de risque de la part des scénaristes, j'étais assez sceptique pendant mes sessions de jeu, mais au final la fin m'a fait sourire et m'a fait prendre conscience à quelle point on avait oublié comment apprécier un Assassin's Creed sans drames particuliers.
Tout est bien qui finit bien, étonnant dans un Assassin's Creed n'est-ce pas ? Eh bien oui, bien trop étonnant ... Car tout ne finit pas si bien que ça, pour ceux d'entres vous mes amis qui ont fait le DLC Jack L'éventreur vous ne voyez que trop bien de quoi je parle. Finis les rues luxuriantes de Londres au soleil omniprésent, finis le sourire aux lèvres, finis la jeunesse fougueuse qui se croyait tout permis, enfin bref, là il n'est pas question d'humour aux pointes de tristesses, non, sayez, là on entre dans un tout autre cadre, celui de l'horreur, de la décadence et par conséquence de la fin d'une ère ... Tout a failli être balayé par un seul homme, Jack, si tout se serait passé selon ses plans, finis les Assassins à Londres, balayé le travail des Fryes à Londres, le retour des Templiers auraient été inévitable, l'histoire se souviendrait des Fryes comme les responsables des temps sombres de Whitechapel.
Mais heureusement, tout se finit bien pour nos protagonistes grâce à notre bon ami Abberline. Le DLC s'achève donc sur une note amère pour les Fryes, après tout c'est bien un Assassin's Creed, la roue finit toujours pas tourner ...
Selon moi, Syndicate dans son ensemble est une caricature et un pari risqué qui a fonctionné, on a poussé la narration dans ses derniers retranchements quitte à se délester de quasiment toute triste compassions pour les personnages, pari qui a été tenu tout le long de la trame principale, trame qui a dû assumer un twist complet à la sortie de son DLC, une autre caricature cette fois-ci de la violence poussée du début à la fin. Je salue donc cette prise de risque et ces choix scénaristiques qui m'ont redonnés espoir en la saga.
Et vous ?! De votre côté, que pensez-vous de ce changement ? Dites-moi tout, est-ce un mauvais choix scénaristique ? Pensez-vous que l'on puisse s'attacher à un personnage issus de la saga Assassin's Creed où tout lui réussis ? Ou au contraire, est-ce tout simplement un frein ?
Merci à vous d'avoir pris le temps de lire ce petit article, n'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de la structure, de la rédaction etc ... Un débutant a toujours besoin de conseils avisés !
A très bientôt !